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Un juge a accordé ce mois-ci une indemnisation préliminaire de 17.9 millions de dollars à une marque mondiale de cannabis basée à San Francisco, marquant le dernier tournant dans un conflit controversé entre les fondateurs de l'entreprise et ses propres investisseurs.
Cette guerre a conduit Cookies et ses premiers investisseurs à s’attaquer mutuellement au tribunal, les deux parties réclamant plus de 100 millions de dollars de dommages et intérêts. Les investisseurs gérant également un réseau de nombreux points de vente Cookies, ont accusé le fondateur Gilbert Anthony Milam Jr. dit « Berner » et ses cofondateurs de fraude. Milam a quant à lui décrit le groupe comme des « investisseurs requins » qui tentent de prendre le contrôle de sa marque.
Un juge administratif privé de San Francisco s'est en premier temps presque entièrement rangé du côté de « Berner » et de ses dirigeants le 14 février 2025. Bien que le juge ait accepté des dommages et intérêts bien inférieurs à ceux demandés à l'origine par Cookies, accordant environ 17,9 millions de dollars d'indemnisations plus les honoraires d'avocat ; Milam et ses collègues avaient demandé environ 120 millions de dollars…LOL
La sentence est sujette à révision ou appel avant qu'elle soit rendue finale en avril 2025. Les avocats de Cookies ont déclaré dans un dossier judiciaire la semaine dernière qu'il est peu probable que la sentence provisoire soit modifiée de manière significative…. Qui sait peut-être un coup de bluff…? Les avocats ont écrit que la sentence provisoire de l'arbitre est « une victoire nette pour Cookies » et que « la délivrance de la sentence finale » contre les investisseurs « est évidemment proche ». Vraiment??? On verra les cartes en mains des attaquants en avril… ou peut-être même plus tard suivant les recours.
Roger L. Scott, un avocat représentant les investisseurs, Cookies Retail LLC, a déclaré dans un internet mail que la sentence provisoire de l'arbitre n'était pas exécutoire et s'est engagé à continuer de défendre leur cause. C’est donc loin d’être joué quand on connait le nom des investisseurs.
Cookies Retail LLC, est créé en 2010, premièrement dans les habits pour ensuite rejoindre le marché du cannabis, désignant une branche de l'entreprise axée sur les magasins physiques et les investissements dans le secteur du cannabis. C’est cette entité qui est plus en conflit avec certains investisseurs, notamment dans le cadre des poursuites liées aux pratiques commerciales et à la gestion des actifs. (Ce qui est normal Cookies à vraiment commencé après cette association en 2018) Investisseurs de base 1212 Ventures (Douglas Rosenberg). https://www.cbinsights.com/company/cookies-retail-enterprises
Cookies SF, créé par Berner et Jayden "Jigga" en 2011, est l'entité qui a lancé la marque à San Francisco, spécialisée dans la culture de cannabis et la création d'une marque d’habits. Investisseurs de base Mesh Ventures (Douglas Rosenberg). https://www.cbinsights.com/company/cookies-1
« La Cour supérieure reste l'instance compétente pour ce litige, et Cookies Retail, LLC continuera de soulever la question de l'irrégularité des actions de Cookies ainsi que de la décision provisoire auprès de la Cour supérieure dans un avenir proche. Elle coopérera également à toute enquête relative à Cookies qui pourrait être en cours », a-t-il déclaré.
La décision du jugement final ne sera malheureusement pas rendue publique. Toutefois, le litige est lié à une action en justice intentée en janvier 2023 par les mêmes investisseurs. La semaine dernière, Cookies a présenté la sentence provisoire comme pièce justificative dans une requête visant à suspendre le litige dans cette affaire judiciaire jusqu'à la conclusion du verdict.
La décision du juge, longue de 48 pages, est en quelque sorte une justification pour les fondateurs de Cookies SF, mais elle illustre également comment les premières décisions commerciales de Berner l'ont conduit à lutter pour contrôler son entreprise auprès de ses investisseurs, parmi lesquels le milliardaire et capital-risqueur du comté d'Orange Vinny Smith.
Selon la sentence provisoire, les investisseurs ont déclaré dans un courriel qu'ils envisageaient de prendre le contrôle de Cookies par le biais d'un « mariage bleu » et non « mariage rouge » comme dans Game Of Throne, qui est une référence à la « destruction violente d'une famille par une autre sous couverture de la convivialité d'une célébration de mariage », selon l'exposé des faits du procureur.
Parker Berling, président de Cookies et défendeur nommé dans le procès civil de 2023, a refusé de répondre aux questions liées à l'affaire, mais a célébré la sentence provisoire.
« Nous sommes ravis de cette indemnisation provisoire et restons déterminés à faire de Cookies une marque centenaire », a déclaré Berling dans un e-mail.
Les accusations judiciaires se résumaient à des arguments largement compliqués sur les frais de licence et les levées de fonds en capital-risque, les deux parties se lançant suffisamment d'attaques juridiques pour menacer l'avenir de la marque. Les investisseurs étaient menés par Brandon Johnson, un entrepreneur du cannabis qui gère un réseau de magasins Cookies, ainsi que d'autres marques de cannabis… Selon l'exposé des faits de la sentence arbitrale, Johnson a reçu un investissement de Gron Ventures, une société à responsabilité limitée qui reçoit un financement du fonds de capital-risque de Smith, pour gérer chaque magasin de cannabis Cookies et sélectionner les futurs propriétaires de magasins.
On ne sait pas exactement dans quelle mesure Cookies entretient ses liens avec la société de Johnson ni ce qu'il adviendra du réseau de magasins Cookies, qui appartient à divers investisseurs. Cookies a déjà fermé certains de ses magasins les plus célèbres, notamment son magasin de Haight Street à San Francisco et son magasin Melrose à Los Angeles, bien qu'il ait depuis ouvert un nouvel petit emplacement sur Melrose Avenue.
Il semblerait également qu'il y ait un différend séparé avec un investisseur nommé Ned Fussell, qui a accusé Cookies et Berner d'utiliser la célèbre marque de cannabis pour « intimider les autres afin qu'ils leur versent des millions de dollars en avantages personnels et en pots-de-vin », selon une affaire judiciaire en cours à Los Angeles. Berling n'a pas répondu à une question concernant l'affaire Fussell ou l'avenir de la marque avec l'entreprise de Johnson.
Que pensez-vous de tout ça?
Cookies mérite de passer dans la catégorie des gros qui pense qu'au fric? ou le côté que Berner essaie d’afficher en se passant seul propriétaire de tout ça et soit disant proche et respectueux de ces collaborateurs?
Le Sticky Crew vous dit ce qu’il en pense de tout ça:
De base Berner a simplement créé une marque avec son pote grower Jigga. En premier temps Berner faisait des t-shirt Cherry Kush afin de lancer une “marque” et ensuite ils ont commencé à utiliser le nom légendaire de la Californienne Girl Scout Cookies. Ils ont eu de belles idées certe et on créé un super logo reconnu mondialement inspiré de cette génétiques “G.S.C” pour baser leur marketing.
Berner et Jigga ont toujours prétendu avoir eu l’accord du créateur officiel de la G.S.C. afin d’utiliser le nom et de se l'approprier… Encore faut il que ce soit le vrai créateur de la souche qui aie donné ses “graines” aux deux acolytes… De base la G.S.C. est une génétique “Clone Only”. Qui veut dire que seulement une plante mère à été breedé par le créateur et que toutes les graines provenant de cette souche sont donc fausses, pas stabilisées ou herma.
Ils ont vite compris que d’avoir un beau logo et de belles gueules ne suffirait pas à les amener là où ils souhaitent finir. Le rêve de Berner était de devenir internationalement reconnu, il a donc dû s'associer avec des gros Poisson, Comme Douglas Rosenberg fondateur de Cookies sf + Cookies Retail, qu’il a toujours voulu laisser dans l’ombre en se faisant passer pour le seul et unique propriétaire. A se demander d’où ces millions sont tombés sans que la DEA l’investigue. Il ne les a pas sortis lui-même, ils se sont affiliés avec des avocats afin de monter leur business et se sont associé avec des gros comme Terrascend afin de faire leurs licences. Si on comprend bien, les investisseurs sont directement les propriétaires des shop cookies (exemple Cookies Retails qui ont 33 shops), ils se sont protégés du mieux que possible afin de se faire passer pour les seul propriétaires de cookies. Et cela il le dit dans les Cannabis Mania “on doit se tatouer le corps avec notre logo pour que le monde sache à qui ça appartient”
A nos yeux il ne serait pas grand chose sans ces investisseurs… comme tout le monde cela dit… La concurrence et le marché en lui-même est tellement instable que pour arriver à ce niveau il faut forcément du monde derrière. En ouvrant la porte aux gros poissons et en crachant sur l’industrie entière du cannabis. Il à laissé les loups entrer dans la bergerie et maintenant espère les apprivoiser pour protéger ses moutons…. Ça me parait être un défi hors normes…Surtout que berner n’est qu’un morceau de viande face à ces loups En soucis pour Cookies? non plutôt pour Berner directement.. On pense que la marque Cookies n’est qu'au début de son apogée… Et le problème est bien la… Mais est ce qu’elle se fera avec Berner??? Cookies et de loin pas la plus grosse entreprise de cannabis au monde quels sont leurs vrais objectifs??
Le verdict sera rendu tôt ou tard…
Une autre idée qui pourrait être possible c’est que tout ça est une mascarade afin de masquer la vérité. Que Berner en joue pour valoriser les dires qu’il est le seul et unique propriétaire de Cookies, ce qui permet de garder ce statut de jeune auto entrepreneur qui a réussi dans ce marché. Ce qui actuellement bloque leur apogé car beaucoup de player majeur de l'industrie pointe du doigt Cookies et ses investisseurs d’utiliser Berner comme une simple marionnette et de vouloir contrôler le marché total du canna.
